01.11.2021 La France se donne quelques heures supplémentaires pour négocier avec le Royaume-Uni sur les licences de pêche post-Brexit. « On verra où on en est demain (mardi) à la fin de la journée pour savoir si les choses changent de nature », a déclaré Emmanuel Macron, lundi 1er novembre, en marge de la COP26 à Glasgow, en Ecosse. Le président a écarté une application des mesures de rétorsion dès mardi car « ce n’est pas pendant qu’on négocie qu’on va mettre des sanctions ». (Image: illustration)
Pêche : Macron promettait des sanctions contre le Royaume-Uni ce mardi à minuit. Puis, piteux, annonce qu’il recule ! 🤦 Trump parlait de « mauviette » à son sujet, c’est incroyable ! ➡️ Pêcheurs français, exigez un pays souverain et un vrai chef d’État ! https://t.co/EfdR7RfLPu
Le président français a écarté une application des mesures de rétorsion envers le Royaume-Uni qui devaient entrer en vigueur mardi car « ce n’est pas pendant qu’on négocie qu’on va mettre des sanctions ».
« Les Français ont fait des menaces complètement déraisonnables. »
Licences de pêche post-Brexit : Londres demande à Paris de retirer ses menaces https://t.co/qQIVDvaaya
Depuis l’entrée en vigueur du Brexit, Londres et Paris s’affrontent sur le nombre de licences accordées aux pêcheurs français. Paris menace d’interdire aux navires de pêche britanniques de débarquer leurs cargaisons dans les ports français et de renforcer des contrôles douaniers de tous les camions si Londres n’accorde pas davantage de licences aux pêcheurs français.
🇪🇺🇫🇷🇬🇧@EmmanuelMacron a raison ! Ce sont 40% des autorisations de pêche qui n’ont pas été délivrées aux français, de façon délibérée, par les britanniques.
« Depuis cet après-midi, les discussions ont repris sur les bases de la proposition que j’ai faite au Premier ministre » britannique, Boris Johnson, a ajouté le chef de l’Etat français. « Je souhaite que l’on puisse trouver une issue favorable. Les prochaines heures sont importantes », a ajouté Emmanuel Macron.
Le Premier ministre Boris Johnson a déclaré le 15 octobre qu’il était temps de se préparer à une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne sans accord négocié sur leur relation future à moins d’un changement radical de la position du bloc, qui continue à vouloir discuter.
(Image: archive).
[À LA UNE À 18H] Le Premier ministre britannique Boris Johnson a conditionné la poursuite des négociations commerciales post-Brexit à "un changement fondamental" de la part des Européens, malgré la menace d'un "no deal" le 1er janvier #AFP (3/5) pic.twitter.com/cLexqI4Hom
Au lendemain de déclarations du président du Conseil européen du 15-16 octobre (#EUCO) Charles Michel affirmant qu’il revenait à Londres de faire des compromis pour éviter une rupture désordonnée le 1er janvier prochain, Boris Johnson a estimé que la poursuite des négociations prévues la semaine prochaine à Londres était désormais inutile.
Le Royaume-Uni a officiellement quitté l’UE le 31 janvier dernier mais reste soumis aux règles communautaires pendant une transition qui court jusqu’à la fin de l’année (le 31 décembre 2020), le temps que les deux parties s’entendent sur leur relation future et évitent le “saut dans le vide” d’un Brexit brutal.
“A moins d’un changement fondamental d’approche, nous allons vers la solution à l’australienne et nous devons le faire avec une grande confiance”, a déclaré le Premier ministre Johnson en référence aux relations entre l’Australie et l’UE, qui ne s’appuient sur aucun accord de libre-échange bilatéral étendu.
Boris Johnson a estimé qu'il était « désormais temps de se préparer à un no deal ». Emmanuel Macron lui a répondu par la plus grande fermetéhttps://t.co/LzNpMAaXJT
Son porte-parole a enfoncé le clou quelques heures plus tard en déclarant que les discussions entre Bruxelles et Londres en vue d’un accord commercial sur leurs futures relations étaient terminées. Il a ajouté que le négociateur en chef de l’UE, Michel Barnier, ne devrait se rendre à Londres la semaine prochaine que si l’approche du bloc avait changé.
UK #Brexit negotiator @DavidGHFrost has called EU negotiator @MichelBarnier, according to a UK spokesperson, and told him there is "no basis for negotiations in London as of Monday".
"He and Michel Barnier agreed to talk again early next week"
“Les négociations commerciales sont terminées : l’UE y a mis fin de facto en disant qu’elle ne voulait pas changer de position de négociation”, a-t-il dit.
Les différentes annonces du gouvernement britannique ont provoqué des mouvements de fluctuation à la hausse et à la baisse sur la livre.
Prié de dire s’il se tenait désormais à l’écart des discussions, Boris Johnson a déclaré: “S’il y a un changement fondamental d’approche, bien sûr, nous sommes toujours prêts à écouter, mais cela n’a pas semblé particulièrement encourageant au sommet de Bruxelles.”
"It just so happens that making the British prime minister happy isn't the vocation of sovereign leaders of the 27 member states that chose to remain in the EU."
“Ils (les Européens) veulent garder la capacité de continuer à contrôler notre liberté législative, nos activités de pêche, d’une manière qui est évidemment inacceptable pour un pays indépendant”, a-t-il ajouté.
Avant que le porte-parole de Boris Johnson n’indique que les discussions sur le Brexit étaient terminées, l’UE a fait savoir qu’elle entendait continuer à rechercher un accord, considérant que les propos du Premier ministre britannique participaient d’une rhétorique verbale.
“L’UE continue de travailler en vue d’un accord, mais pas à n’importe quel prix”, a déclaré la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.
“Comme prévu, notre équipe se rendra à Londres la semaine prochaine pour intensifier ces négociations”, a-t-elle ajouté.
A l’issue du sommet, Emmanuel Macron a fait savoir que les pays membres de l’Union européenne avaient donné leur feu vert à une poursuite des discussions sur le Brexit pendant encore deux semaines.
“Nous sommes prêts pour un accord, mais pas à n’importe quel prix”, a cependant prévenu le président français, ajoutant que la Grande-Bretagne a plus besoin d’un accord que l’UE.
“Les dirigeants souverains des Vingt-Sept n’ont pas vocation à rendre heureux le Premier ministre de Grande-Bretagne”, a averti Emmanuel Macron, qui a démenti que la pêche, dossier sur lequel la France est en première ligne, soit le seul point d’achoppement des discussions.
Outre la pêche, les négociations butent sur les règles de libre concurrence et les questions de gouvernance, notamment les mécanismes de règlement des litiges.
Il y a 80 ans, jour pour jour, le 18 juin 1940, le Royaume-Uni a tendu à la France libre sa première arme : un micro de la BBC”, a déclaré Emmanuel Macron en remettant la croix de la légion d’honneur à la ville de Londres.
Il y a 80 ans jour pour jour, le Royaume-Uni a tendu à la France libre sa première arme : un micro de la BBC. pic.twitter.com/ILgKLGeQI7
“Les ondes ont alors charrié les mots résolus et l’esprit de résistance de De Gaulle, qui ont comme bâti par-dessus la Manche le pont des réfractaires de la servitude, des obstinés de la liberté”, a ajouté le chef de l’Etat français, dans la capitale britannique – son premier déplacement hors de France depuis le début de l’épidémie de coronavirus en mars.
Today PM @BorisJohnson hosted French President @EmmanuelMacron at Downing Street to commemorate the 80th anniversary of General Charles de Gaulle’s ‘Appel’, widely considered to be the origin of the French Resistance. pic.twitter.com/20UaYI2IWK
— UK Prime Minister (@10DowningStreet) June 18, 2020
La “capitale du Royaume-Uni fut ‘a home away from home’ pour la France libre, et le dernier bastion de l’espoir au moment où tout semblait perdu”, a-t-il insisté lors d’une cérémonie à Carlton Gardens en présence du prince Charles.
Cette journée de commémoration avait débuté à Paris dans la matinée avec la traditionnelle cérémonie au mémorial du Mont-Valérien.
La reine Elizabeth II a demandé d’annuler les traditionnels coups de canon pour la célébration de son anniversaire, indique le 18 avril la chaîne de télévision ITV News, pour la première fois en 68 ans de règne.
ITV News ajoute que la reine n’a pas jugé approprié de maintenir cette tradition des fameux “gun salutes” en pleine crise liée à l’épidémie du nouveau coronavirus.
Ces coups de canon, tirés depuis différents lieux à travers de Londres, sont une tradition de la famille royale britannique pour célébrer des événements spéciaux comme les anniversaires.
La reine Elizabeth II fêtera ses 94 ans le 21 avril.
La palais de Buckingham n’a pas fait dans l’immédiat de commentaire.
La Grande-Bretagne a enregistré plus de 15.000 décès liés au coronavirus qui a tué près de 150.000 personnes dans le monde.
As of 9am 18 April, 460,437 tests have concluded, with 21,389 tests on 17 April.
357,023 people have been tested of which 114,217 tested positive.
As of 5pm on 17 April, of those hospitalised in the UK who tested positive for coronavirus, 15,464 have sadly died. pic.twitter.com/yZmas1wSvS
— Department of Health and Social Care (@DHSCgovuk) April 18, 2020
Boris Johnson, âgé de 55 ans, a été admis le 5 avril soir à l’hôpital St-Thomas, qui fait face au Westminster après plus de 10 jours de fièvre élevée et de toux persistantes en raison du coronavirus.
“All of us are praying for Boris” says former prime minister David Cameron
La reine Elizabeth a adressé à Boris Johnson ses voeux de “prompt et complet rétablissement” et a déclaré que ses pensées accompagnaient également sa famille et sa compagne Carrie Symonds, enceinte, a fait savoir le 7 avril le Palais Royal.
Il n’existe pas au Royaume-Uni de plan de succession formellement établi au cas où un Premier ministre se retrouve dans l’incapacité d’exercer ses fonctions. Boris Johnson a demandé à son ministre des Affaires étrangères, Dominic Raab, de le représenter partout “où cela est nécessaire”, ont explilqué ses services presse .
Le ministre britannique des Affaires étrangères Dominic Raab remplace Boris Johnson "là où c'est nécessaire" #AFPpic.twitter.com/IttgtRSQSf
“L’état du Premier ministre est resté stable entre hier et aujourd’hui et il reste de bonne humeur. Il reçoit un traitement à l’oxygène standard et respire sans aucune autre assistance. Il n’a pas eu besoin d’assistance respiratoire mécanique ni d’assistance respiratoire non-invasive”, a dit son porte-parole.
Le Premier ministre britannique Boris Johnson, qui a passé la nuit en soins intensifs après avoir été diagnostiqué positif au nouveau coronavirus, a reçu de l'oxygène mais ne se trouve pas sous respirateur, a indiqué ce matin un ministre de premier plan, Michael Gove #AFPpic.twitter.com/wQEl9oH9rt
Son état s’est rapidement dégradé au cours des 24 heures suivantes, ce qui a entraîné le 6 avril soir son placement dans une unité de soins intensifs où sont traités les cas les plus graves.
Prime Minister Boris Johnson 'in good spirits' and not on a ventilator, after spending night in intensive care https://t.co/g5BLRNCBeh
Bien qu’il ait reçu un apport en oxygène, ses services ont affirmé que ce transfert relevait d’une mesure de prudence au cas où Boris Johnson aurait besoin d’être placé en respiration artificielle. Le Premier ministre reste conscient.
Au moment, selon les experts, le Royaume-Uni va probablement connaître sa semaine la plus meurtrière depuis le début de l’épidémie dans le pays, où elle a déjà fait plus de 5.000 morts.
En dépit de leurs désaccords persistants, les dirigeants des pays membres de l’Otan ont adopté lors d’un sommet à Londres, une déclaration commune dans laquelle ils réaffirment leur “solidarité, unité et cohésion” et ouvrent la voie à une réflexion sur la stratégie de l’organisation, réclamée par certains de ses membres.
La solidarité, l’unité et la cohésion sont des principes fondamentaux de notre Alliance”, peut-on lire dans cette déclaration à l’issue du sommet de Watford, dans la banlieue de la capitale britannique, à l’occasion des 70 ans de l’Otan.
“Alors que nous oeuvrons ensemble à prévenir les conflits et à préserver la paix, l’Otan reste le fondement de notre défense collective et le forum essentiel pour les consultations et la prise de décision en matière de sécurité entre Alliés”, ajoutent les dirigeants des 29 Etats membres.
President Trump hit back after footage emerged of a conversation between Justin Trudeau, Emmanuel Macron and Boris Johnson talking about Trump’s press conference https://t.co/A2zUDTMTPupic.twitter.com/0NAW7XuouR
Au-delà des critiques du président américain qui l’a par le passé qualifiée d’”obsolète”, l’alliance est depuis quelques mois devenue la caisse de résonance des dissensions entre alliés, dont certains ont déploré l’absence de concertation au moment de l’offensive turque dans le Nord-Est syrien début octobre.
Il y a eu deux morts et plusieurs blessés le 28 novembre à Londres lors d’une attaque à l’arme blanche au London Bridge, dans le centre de la capitale britannique. Le suspect a été tué par la police, il portait un engin explosif factice. L’attaque est traitée par les forces de l’ordre comme un acte terroriste.
Today the street of London have witnessed some incredible bravery these members of the public bravely pinned down the suspected terrorist armed with a knife while armed officers approached the scene. #LondonShooting#LondonBridgepic.twitter.com/CT7jSmeCGY
Plusieurs personnes ont été blessées, dont certaines grièvement, dans une attaque à l’arme blanche, vendredi 29 novembre, sur le célèbre pont de Londres #LondonBridge, a annoncé la police.
"I want to thank our brave emergency services… [and] the members of the public who risked their own safety this afternoon – they are the best of us"
Mayor Sadiq Khan asks Londoners "to remain vigilant" after London Bridge attack
Quelques heures après l’attaque, le chef de la lutte contre le terrorisme a fait savoir qu’il s’agissait d’un « acte terroriste ». Le suspect a été tué par balles par les forces de l’ordre et portait un engin explosif factice, a précisé la police.
Le Premier ministre Boris Johnson a indiqué sur Twitter être “tenu au courant de l’incident” qui a eu lieu à quelques jours d’un sommet de l’Otan réunissant à Londres mardi et mercredi de nombreux chefs d’Etat dont Donald Trump et Emmanuel Macron, et à moins de deux semaines des législatives du 12 décembre. Il a “remercié la police et les services de secours pour leur réaction immédiate”.
Un adolescent (17) soupçonné d’avoir pourssé un enfant francais de six ans d’une plateforme d’observation du 10e étage du musée Tate Modern Gallerya été inculpé de tentative de meurtre, a annoncé la police de Londres. La comparution du suspect a débuté à 11 heures ce mardi (06/08/2019) devant le tribunal pour enfants de Bromley, dans le sud-est de Londres. Son nom n’a pas été dévoilé parce qu’il est mineur.
Teenager charged with attempted murder following incident at Tate Modern https://t.co/QgEIeMv6pJ
Le petit touriste Français (6) souffre de multiples fractures et d’hémorragie cérébrale. Après avoir été poussé dimanche (04/08/2019) après-midi, il était tombé sur un toit du cinquième étage du musée, puis avait été secouru et transporté par hélicoptère à l’hôpital.
Un adolescent de 17 ans soupçonné d'avoir poussé un touriste français de 6 ans d'une plateforme d'observation du 10e étage du musée d'art moderne Tate Modern de Londres a été inculpé de tentative de meurtre, a annoncé la police https://t.co/KlHTEwhLDL#AFP
L’enfant souffre de multiples fractures, notamment à la colonne vertébrale, et d’hémorragie cérébrale, a indiqué l’accusation lors de la première comparution de son agresseur présumé. Il a également subi des fractures aux jambes et au bras, a précisé le procureur, Sian Morgan.
La Première ministre britannique Theresa May rappellera à Donald Trump les liens forts qui unissent les deux pays en offrant au président américain une copie de la charte de l’Atlantiquede 1941, un document qui définit les bases de la paix après la Seconde guerre mondiale.
The Queen, President Trump and the First Lady view a display of items from the Royal Collection illustrating the enduring relationship between the US and the UK. #USStateVisitpic.twitter.com/gPuI5Ziab6
Donald et Melania Trump ont entamé une visite d’Etat de trois jours. Les questions politiques seront abordées, notamment celle de la “relation spéciale” entre Washington et Londres, au cours d’entretiens programmés avec Theresa May au 10 Downing Street.
La Première ministre marquera l’événement en offrant à DonaldTrump une reproduction de la Charte de l’Atlantique, qui fut accrochée en temps de guerre au mur du Premier ministre Winston Churchill.
Le choix de Theresa May d’offrir cette reproduction souligne la volonté des Britanniques de nouer de nouvelles relations avec les Etats-Unis après le Brexit, alors que Londres quitte l’Union européenne et cherche à maintenir ses liens étroits avec Washington en concluant un nouvel accord commercial.
Mercredi, le 5 juin, veille du 75e anniversaire du débarquement de Normandie, Donald Trump et la reine seront à Portsmouth, dans le sud du pays, l’un des ports d’où est partie l’armada alliée. Le président américain se rendra ensuite brièvement en Irlande. Le 6 juin, il sera en Normandie pour les cérémonies du “Jour J”.
Les avocats de Julian Assange, fondateur, rédacteur en chef et porte-parole de WikiLeaks,ont porté plainte contre un groupe d’Espagnols accusés d’avoir exercé un chantage sur lui, qui aurait été « espionné » dans l’ambassade d’Equateur à Londres où il était réfugié, selon une source au sein de son équipe d’avocat, qui a requis l’anonymat.
La plainte concerne aussi plusieurs employés de l’ambassade et du ministère équatorien des affaires étrangères « qui pourraient avoir une responsabilité » dans cette affaire, sur laquelle une enquête a été ouverte, a ajouté cette source.