L’ancien chef de cabinet de Donald Trump a attaqué mercredi, le 8 décembre, en justice la commission parlementaire censée faire la lumière sur l’assaut du Capitole, après que celle-ci l’a menacé de poursuites pour avoir refusé de témoigner dans l’enquête.
Mark Meadows était censé être le premier des proches de Donald Trump à accepter de témoigner devant cette commission dite du «6 janvier», date à laquelle des milliers de partisans de l’ancien président ont envahi le siège du Congrès américain.
Mais l’ancien « chief of staff » de Donald Trump, le plus proche conseiller du président, s’est finalement ravisé et a refusé de se présenter mercredi à une déposition, et ce malgré une injonction à comparaître.
La plainte vise 10 personnes, dont la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, et les deux élus à la tête de l’enquête parlementaire : le démocrate Bennie Thompson et la républicaine Liz Cheney.
La commission du 6 janvier et l’entourage de Nancy Pelosi n’ont pas réagi aux sollicitations de l’AFP.
La commission n’a « d’autre choix » que de recommander des poursuites contre Mark Meadows, avaient alors averti les élus à sa tête.
Un autre allié de Donald Trump, le sulfureux Steve Bannon, a déjà été inculpé pour ce même motif et encourt une peine de prison.
Mais Mark Meadows a tenté de court-circuiter la commission mercredi en portant plainte contre elle avant qu’elle n’initie ces poursuites, ce qui promet un bras de fer politico-judiciaire de longue haleine.