28.11.2021 En pleine cinquième vague, les Suisses ont dit « oui » à la loi Covid ayant permis d’instaurer le pass sanitaire, selon les premières estimations publiées dimanche le 28 novembre, par l’institut de sondage gfs.bern.
Les opposants au pass sanitaire, qui avaient lancé le référendum, auraient donc sans surprise perdu le scrutin, les sondages réalisés avant le référendum ayant toujours donné une nette majorité au camp du oui. Seul le parti de la droite populiste UDC, première formation politique du pays, avait appelé à voter contre la loi.
Les opposants au pass sanitaire, qui avaient lancé le référendum, auraient donc sans surprise perdu le scrutin, les sondages réalisés avant le référendum ayant toujours donné une nette majorité au camp du oui. Seul le parti de la droite populiste UDC, première formation politique du pays, avait appelé à voter contre la loi.
Selon les premières projections chiffrées de l’institut de sondage gfs.bern, la loi a été acceptée à 63%, avec une marge d’erreur de 3 points.
Ce référendum, qui avait été lancé par les antipass, intervient alors que le nouveau variant Omicron détecté par l’Afrique du Sud et qualifié de « préoccupant » par l’Organisation mondiale de la santé, a replongé la planète en état d’alerte.
Signe des tensions inhabituelles en Suisse, la police a élevé un grillage devant le siège du gouvernement et du parlement à Berne, en prévision de manifestations dans la journée.
De nombreux politiciens, y compris le ministre de la Santé Alain Berset, qui depuis deux ans en est venu à incarner la lutte contre le Covid dans le pays alpin, ont été menacés de mort et sont désormais placés sous protection policière.
Les Suisses ont également dit oui à 61% à une initiative populaire sur les soins infirmiers qui demande à la Confédération de garantir une « rémunération appropriée » des prestations de soin. Une majorité des cantons doit aussi approuver pour qu’elle passe.
Ces deux votes interviennent alors que la Suisse connaît comme d’autres pays une flambée des infections depuis la mi-octobre.
Mais contrairement à d’autres pays dans le même cas, le gouvernement a refusé pour l’instant de durcir les mesures de lutte au plan national, faisant valoir que l’occupation des lits de soins intensifs par des patients Covid était relativement faible à ce jour (20%).