Strasbourg 07.10.2021 Lors d’un débat avec Paolo Gentiloni sur les plans de relance hongrois et polonais, les députés ont demandé plus de transparence pour s’assurer que les fonds sont correctement alloués. (Photo: illustration, Parlement européen).
Mercredi,le 6 octobre, le commissaire en charge de l’économie, Paolo Gentiloni, a informé les députés du fait qu’à ce jour, 22 des 25 plans nationaux de relance soumis avaient été approuvés. Les plans bulgare et néerlandais n’ont pas encore été remis et les plans hongrois, polonais et suédois sont en attente de l’approbation de la Commission. Il a précisé que tant que la Commission était en train d’achever l’évaluation des trois derniers plans, il ne s’exprimerait pas sur les pré-évaluations et les plans individuels.
Durant le débat, la plupart des députés ont appelé à plus de transparence dans la procédure d’approbation afin de leur permettre de comprendre les mesures prises par les gouvernements hongrois et polonais pour traiter les inquiétudes concernant l’État de droit et les attaques sur la justice, la primauté de la législation européenne, les marchés publics, la corruption et le traitement inéquitable des minorités.
De nombreux députés ont également insisté pour que la Commission n’approuve pas les plans à moins que toutes les lacunes aient été véritablement comblées conformément aux règles de la conditionnalité du budget qui protègent les intérêts financiers de l’UE et l’argent des contribuables. En même temps, ils ont souligné qu’ils n’agissaient pas contre les citoyens hongrois et polonais ordinaires, au contraire, mais qu’ils cherchaient à s’assurer que l’argent aille in fine aux personnes et aux entreprises dans le besoin et non aux politiciens corrompus.