Après le chaos de l’évacuation ordonnée jeudi, le 27 mai, face au risque d’éruption du volcan Nyiragongo, la ville de Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) retrouvait samedi, le 29 mai, un semblant de normalité, le gouvernement défendant sa gestion de la crise face aux critiques. (Image: illustration).
La situation est « grave » mais « sous contrôle » dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), après l’éruption du volcan Nyiragongo et l’évacuation de plusieurs centaines de milliers d’habitants de la ville de Goma, a assuré ce samedi le président Félix Tshisekedi.
Des jours après l’éruption du volcan Nyiragongo, les craintes persistent à Goma et sa périphérie. Les coulées de lave se sont certes arrêtées à la lisière de la ville mais la terre gronde toujours ce mercredi alimentant ainsi l’angoisse des habitants. L’heure est également aux constats des dégats. Le bilan matériel s’annonce lourd et le nombre de morts ne cesse d’augmenter.Retour sur quatre jours d’angoisse.
Selon RSM, l’organisme public en charge de la surveillance sismique au Rwanda voisin, dont la frontière jouxte la ville de Goma, ce séisme était d’une magnitude de 5,1.
C’est aussi l’apparition de deux grosses fissures qui inquiète aujourd’hui. Larges de quelques dizaines de centimètres par endroits, elles ont fracturé le sol dans le centre ville, alimentant ainsi de nouveau la psychose des habitants.
L’une a en effet fendu le sol dans la partie ouest de la ville et s’étend sur plusieurs centaines de mètres, entre le mont Goma, qui marque la limite nord de la ville, jusqu’à l’hôpital général et les rives du lac Kivu.