L’ancien candidat socialiste à la présidentielle Benoît Hamon et son parti Génération.s ont demandé ce samedi la protection du maire de Trappes (Yvelines) Ali Rabeh, cible selon eux d’un « déferlement de haine » et de « menaces de mort ». L’édile est en conflit avec un professeur de philosophie de la ville, Didier Lemaire, qui dénonce « la progression d’une emprise communautaire toujours plus forte » sur ses élèves, ainsi que « l’absence de stratégie de l’Etat pour vaincre l’islamisme ». Le professeur de Trappes qui se dit menacé pour avoir dénoncé l’islamisme va démissionner.
En raison de la répercussion médiatique de cette affaire, Ali Rabeh se dit victime de « menaces de mort », pour lesquelles il a déposé plainte.
«Emmanuel Macron, Gérald Darmanin, Valérie Pécresse pas un mot de votre part pour défendre un élu de la République. Comment interpréter votre silence ? » a-t-il dénoncé sur Twitter.
https://twitter.com/JeanMessiha/status/1360551690135601153?s=20
Déchargé de ses cours jusqu’à la fin de la semaine, le professeur a décidé de quitter l’Education nationale. Une décision qui le laisse « serein », précise-t-il dans les colonnes du « Figaro ».
https://twitter.com/francefirst2/status/1358059160185806855?s=20
Le professeur est connu pour ses propos sur l’islamisme radical. En novembre dernier, juste après l’assassinat de Samuel Paty, il a publié une tribune dans « l’Obs », dans laquelle il racontait avoir « été témoin de la progression d’une emprise communautaire toujours plus forte sur les consciences et sur les corps ». En janvier, il a participé à un reportage sur la perception des principes républicains à Trappes, diffusé à la télévision aux Pays-Bas.