L’épidémie de COVID-19 est entrée dans une phase de décroissance, mais le сoronavirus continue à circuler très activement partout en France, a dit mardi, le 17 novembre, le ministre de la Santé, Olivier Véran, qui espère être en mesure d’entamer la campagne de vaccination début 2021.
“Nous avons commencé la décroissance de l’épidémie (…) mais cela ne veut pas dire que nous avons vaincu le virus. Cela veut dire que nous sommes toujours en phase de circulation active importante, mais que nous sommes en train de reprendre le contrôle sur la dynamique du virus. Cela veut dire que les mesures du gouvernement fonctionnent”, s’est-il félicité au micro de BFMTV.
Le ministre a toutefois dit ne pas être en mesure d’avancer une date pour la levée du confinement, ni pour la réouverture des commerces jugés non essentiels, mais a assuré que les restrictions de circulation ne seraient pas supprimées le 1er décembre, comme l’avait déjà annoncé le Premier ministre Jean Castex.
Olivier Véran a par ailleurs dit ne pas pouvoir “promettre que nous pourrons être rassemblés partout” en France pour les fêtes de fin d’année.
Interrogé sur la date à laquelle la vaccination sera possible, il a répondu. “J’ai besoin de savoir si le vaccin est efficace et sûr, et s’il est efficace et sûr, et que nous avons les autorisations (…), nous travaillons pour pouvoir commencer la vaccination début 2021”.
Moderna a annoncé lundi que son candidat vaccin contre le COVID-19 était efficace à 94,5%, une semaine après l’annonce de son concurrent Pfizer qui, associé à l’allemand BioNTech, a dit avoir développé un produit efficace à plus de 90%. Le laboratoire américain espère être en mesure d’entamer la vaccination dès la fin de l’année aux Etats-Unis et début 2021 en Europe.
Directeur de l’IHU Méditerranée Infection, professeur de médecine Didier Raoult a notamment réagi à la deuxième vague de l’épidémie de coronavirus en France qui n’est pas due selon lui au comportement des Français en juillet et août dernier.
« La mesure qui était raisonnable pour éviter une deuxième épidémie, c’était de fermer les frontières », explique le professuer..
« À partir du moment où on a ouvert nos frontières, des centaines de milliers de personnes sont arrivées en France avec des virus nouveaux, des virus qui avaient des évolutions différentes. On sait maintenant, et ce n’est pas une bonne nouvelle pour le vaccin, que ces virus nouveaux peuvent vous infecter alors que vous avez déjà été infecté », poursuit le Pr Raoult.