Le conseil des ministres a décidé mercredi, le 21 octobre, de dissoudre le collectif Cheikh Yassine, qu’Emmanuel Macron a announcé “directement impliqué” dans l’assassinat de l’enseignant de Conflans-Sainte-Honorine et dont le leader Abdelhakim Sefrioui est en garde à vue.
“Nous avons ce matin prononcé la dissolution du collectif Cheikh Yassine impliqué, lié à l’attentat de vendredi dernier”, a dit le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal.
Membre du collectif Cheikh Yassine, le militant islamiste franco-marocain Abdelhakim Sefrioui fait partie des sept personnes déférées devant un juge dans l’enquête sur l’assassinat de Samuel Paty, professeur décapité vendredi dernier près de son collège à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines).
Le père d’élève ayant mis en ligne une vidéo dénonçant la présentation par le professeur de caricatures de Mahomet lors d’un cours sur la liberté d’expression est aussi au nombre des sept personnes déférées dans la nuit de mardi à mercredi (20-21 octobre) en vue de l’ouverture d’une information judiciaire.
Mercredi soir à La Sorbonne, un hommage national sera rendu à l’enseignant Samuel Paty, dont la mort a suscité une vague d’émotion et d’indignation dans tout les pays.