#CharlieHebdo: Parquet national antiterroriste en charge

Quatre personnes, dont deux sont dans un état grave, ont été blessées à l’arme blanche le 25 septembre près des anciens locaux de Charlie Hebdo, dans le XIe arrondissement de Paris, et un suspect a été interpellé.

« Un événement grave vient de se produire à Paris, l’attaque par arme blanche a été perpétrée dans le XIe arrondissement devant l’ancien siège de Charlie Hebdo, faisant quatre blessés dont, semble-t-il, deux dans un état grave”, a déclaré le Premier ministre, Jean Castex, qui a écourté un déplacement en Seine Saint-Denis pour se rendre à une cellule de crise au ministère de l’Intérieur.

Selon des sources policières, l’agression a été commise à l’aide d’une machette ou d’un hachoir.

https://twitter.com/EnCausee/status/1309442280202403840?s=20

Un suspect a été interpellé, a confirmé par la suite une source policiere. Une autre source avait auparavant évoqué un deuxième suspect.
Le suspect a été interpellé sur les marches de l’opéra Bastille, précisent plusieurs médias.

Le quartier a par ailleurs été bouclé en raison d’un colis suspect, selon les sources policières, mais aucun explosif n’a été détecté, d’après France Info qui cite la Préfecture de police de Paris.

“Ce que j’ai fait en coordination avec Anne Hidalgo, dès le déclenchement de cette crise, ça a été de demander aux écoles, aux crèches et aux résidences senior de se barricader, aux commerces aussi et aux entreprises dont on a les contacts par quartier, pour éviter qu’une personne puisse se réfugier dans des locaux”, a déclaré sur BFM TV le maire du XIe arrondissement, François Vauglin.

Ce “confinement provisoire” a été également appliqué aux établissements scolaires des quatre arrondissements centraux de la capitale, a dit le maire de Paris-Centre, Ariel Weil. “Les enfants restent à l’intérieur.”

L’attaque survient alors que se poursuit le procès des attentats de janvier 2015 qui ont fait 12 morts à Charlie Hebdo, dont la rédaction se trouvait alors rue Nicolas Appert, dans le XIe.

Le jour de l’ouverture du procès, l’hebdomadaire a de nouveau publié les caricatures de Mahomet mises en cause par les auteurs de l’attentat.