Le parc zoologique et botanique de Mulhouse a dû fermer ses portes le 14 février en raison des mesures de confinement décidées pour lutter contre la pandémie de Covid-19.
Depuis, il fonctionne en effectif réduit, comme l’explique Benoit Quintard, vétérinaire et directeur adjoint du parc : « Les soigneurs représentent aujourd’hui la majeure partie du personnel encore actif au sein du parc, et pourtant ils ne sont que 13 encore actifs, contre 30 habituellement. L’effectif est donc très restreint ».
Évidemment les animaux sont nourris tous les jours et les soigneurs doivent redoubler de vigilance, en particulier avec les singes, les plus proches parents de l’homme… « Comme on est sur un nouveau virus, il y a une part d’ombre et d’incertitude qui perdure« , raconte Alexandre Pétry, le responsable animalier.
« La majorité des animaux ne peut pas contracter ce virus : ils ne peuvent pas nous le transmettre et on ne peut pas le leur donner. Par contre, il y a tout de même une vigilance qui a été émise par l’association des vétérinaires de zoo européens sur les grands singes« , explique-t-il.
Une vigilance particulière vis-à-vis des grands singes. Par conséquent, une vigilance particulière a été mise en place vis-à-vis de ces animaux. « Ici, on n’a pas de vrais grands singes, mais on a quand même des gibbons, qui sont les plus proches parents de l’homme qu’on ait sur ce parc. On a donc établi un protocole plus strict avec eux. »