Un français mort après avoir été infecté par le nouveau coronavirus, un enseignant de 60 ans d’un collège de Crépy-en-Valois (Oise), n’a pas séjourné dans une zone «à risque», a indiqué le 26 février le directeur général de l’Agence régionale de santé des Hauts-de-France.
La personne décédée ainsi qu’un autre patient quinquagénaire hospitalisé à Amiens «dans un état grave» et lui aussi originaire de l’Oise, «ne s’étaient pas rendus dans des zones d’exposition à risque», a déclaré Etienne Champion lors d’une conférence de presse à la préfecture de Beauvais.
«C’est pourquoi, dans un premier temps, ils n’ont pas été identifiés comme des cas possibles de coronavirus. Les investigations sont encore en cours à cette heure pour déterminer la source de ces deux contaminations», a-t-il précisé en indiquant qu’une «cellule de crise» avait été «immédiatement mise en place» le 25 soir dans l’Oise.
Né en 1959, l’enseignant décédé dans la nuit de 25 février à 26 février à l’hôpital parisien de La Pitié-Salpêtrière, «a été en arrêt de travail à partir du 12 février inclus et il n’a pas fréquenté son établissement depuis cette date», a-t-il ajouté. En raison du délai d’incubation et d’apparition de la maladie, qui est «de 14 jours au maximum», «seuls les parents, adultes et enfants, collègues ou parents d’élèves ayant été en contact avec cette personne et dont les symptômes -fièvre, toux, difficultés respiratoires- ont débuté entre le 12 février et le 25 février inclus sont invités à se manifester auprès du 15», a indiqué le responsable de l’ARS.
«La dégradation préoccupante de l’état de santé de la victime a conduit à procéder à un test de coronavirus et au transfert du patient le 25 février» à La Pitié-Salpêtrière, a précisé M. Champion.