Le mouvement de grève contre la réforme du système des retraites a provoqué à ce stade un manque à gagner de €400 millions pour la SNCF, annonce le patron de la compagnie Jean-Pierre Farandou, dans un entretien au Monde.
“Le conflit n’est pas terminé, et il est encore trop tôt pour faire le bilan complet du coût pour l’entreprise de ce conflit”, prévient le président du directoire de la SNCF. “Ce que nous savons, c’est que nos estimations de perte de 20 millions d’euros de recettes par jour sont de bons ordres de grandeur.”
« Donc, au bout de vingt jours, on est à 400 millions d’euros de chiffre d’affaires qui n’aura pas été réalisé dans la période. C’est déjà une somme considérable”, ajoute-t-il. “Les comptes 2019 seront fortement impactés par ce conflit, d’autant plus qu’on n’est pas encore au bout du décompte des conséquences économiques”.