L’attaque contre les Maliens, l’une des plus meurtrières depuis l’invasion jihadiste du nord du pays en 2012, suscite des interrogations sur les capacités d’action de l’armée malienne dans cette région où se trouvent les frontières de plusieurs pays, notamment le Niger et le Burkina-Faso, touchés eux aussi par les attaques jihadistes.
Le bilan de 49 soldats tués, annoncé l’armée malienne sur sa page Facebook, est l’un des plus importants qu’elle a enregistrés depuis l’invasion jihadiste à partir de 2012 au Mali.
L’attaque d’Indelimane, à Ansongo, près de Ménaka est qualifiée de « terroriste » par les autorités maliennes. Elle n’a pas été revendiquée.
Elle survient un mois après les attaques jihadistes meurtrières, le 30 septembre à Boulkessy et le 1er octobre à Mondoro, dans le sud du pays, près du Burkina Faso. Quarante soldats avaient alors été tués dans ces deux attaques, selon un bilan d’un responsable du ministère de la Défense. Plusieurs sources estiment que ce bilan officiel de 40 morts a été sous-évalué.