Les Vingt-Sept pays membres de l’UE se sont entendus le 25 octobre à Bruxelles sur un report du Brexit au-delà de la date du 31 octobre mais n’ont pas encore fixé de nouvelle date, préférant attendre, sous l’impulsion de la France, le résultat du vote des parlementaires britanniques sur des élections anticipées en décembre (12/11/2019).
“Il y a eu accord unanime sur la nécessité d’une extension”, a résumé un diplomate européen à l’issue d’une réunion à Bruxelles des ambassadeurs des pays membres de l’UE hors Royaume-Uni.
Une nouvelle réunion aura lieu lundi, le 28 octobre, jour du vote à la Chambre des communes à Westminster sur des élections, ou le lendemain, le 29 octobre.
“Les travaux vont se poursuivre tout le week-end”, a ajouté le diplomate de l’UE.
Après avoir martelé pendant des semaines qu’il sortirait “coûte que coûte” le Royaume-Uni de l’Union européenne le 31 octobre, Boris Johnson a admis qu’il n’y parviendrait pas en raison du rejet par la Chambre des communes d’un calendrier accéléré d’adoption de la législation nécessaire au retrait (Withdrawal Agreement Bill, WAB).
Boris Johnson a réclamé des élections législatives le 12 décembre afin de sortir de la “paralysie”.
Selon un diplomate européen l’Elysée a demandé aux 26 autres pays membres d’attendre.
“Tout le monde voulait une décision aujourd’hui. Mais cela posait problème à la France qui voulait attendre jusqu’à lundi ou mardi pour voir ce qui se passe à Londres”, a expliqué ce diplomate. “Nous reprendrons la discussion sur la durée du report après le week-end.”