François de Rugy a été dédouané une semaine après sa démission, des accusations de dépenses excessives lorsqu’il était président de l’Assemblée nationale et ministre de la Transition écologique par deux enquêtes distinctes qui concluent – dans l’ensemble – à l’absence d’irrégularités. (Image: illustration).
“Je me présente devant vous ce soir en homme blanchi,(…) en honnête homme”, a réagi l’ex-ministre dans le cadre du journal de 20 heures de France 2.
“Il n’y aurait jamais dû y avoir d’affaire De Rugy, en revanche aujourd’hui, c’est sûr, il y a une affaire Mediapart. Cette affaire se réglera au tribunal”, a-t-il dit alors qu’au même moment, le site diffusait de “nouveaux éléments” attestant selon lui d’un mélange des genres.
Les premiers articles publiés par Mediapart faisaient état d’une dizaine de dîners à l’Hôtel de Lassay, résidence de fonction du président de l’Assemblée nationale, organisés avec les moyens mis alors à sa disposition alors même que “l’essentiel” des convives, selon le site, appartenaient au cercle amical de François de Rugy et de son épouse. Ce qu’il martèle dans un nouvel article publié mardi soir.
Lors de l’une de ces réceptions, des homards ont été servis aux invités, avec à l’appui une photo qui a inspiré un flot de railleries sur les réseaux sociaux. Mediapart a par la suite évoqué des “travaux de confort” réalisés dans son appartement au ministère de la Transition écologique pour un montant total de €63.000, dont €17.000 dédiés à un dressing.
Face à la polémique, le Premier ministre Edouard Philippe avait demandé le 11 juillet au secrétariat général du gouvernement (SGG) une inspection sur la régularité de travaux entrepris par l’ancien numéro deux du gouvernement.
Dans un rapport rendu public mardi, cette institution dépendant de Matignon valide dans l’ensemble les travaux réalisés dans le logement de l’Hôtel de Roquelaure.