Loiseau sur la liste d’extrême droite

Nathalie Loiseau, la tête de liste de La république en marche (LaRem) aux européennes, a été la cible de l’opposition le 23 avril après des révélations selon lesquelles elle s’est engagée dans sa jeunesse aux côtés de militants d’extrême droite.

Il s’agissait des élections des délégués étudiants au conseil de direction et à la commission paritaire de l’établissement.

La candidate aux élections européennes, qui se présente comme un rempart contre Marine le Pen, chef de file du RN aux élections de mai prochain, a d’abord nié les faits avant de répondre qu’elle avait “complètement oublié cet épisode”.

L’ancienne ministre des Affaires européennes se serait présentée en 1984, le temps d’une élection, alors qu’elle était étudiante à Sciences-Po Paris, sous l’étiquette de l’UED, un syndicat issu du Groupe union défense (GUD), prônant l’union des droites, a révélé le 22 avril le site d’information Mediapart.

Parmi les sept autres candidats sur cette liste, figurait Christophe Bay, un haut fonctionnaire ayant contribué officieusement au programme de la candidate du Rassemblement national (RN) en 2017, précise Mediapart.