De manifestations des Gilets jaunes fait figure de test avant les annonces d’Emmanuel Macron en réponse à ce mouvement parti en novembre 2018 d’une contestation des taxes sur le carburant et marqué par des dérapages violents.
A Toulouse, point de fixation de cette journée de mobilisation en province, des incidents ont opposé depuis la mi-journée des manifestants, auxquels se sont mêlés des militants extrémistes “black blocks”, aux forces de l’ordre.
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Les Gilets jaunes ont fait de Toulouse le point de ralliement principal de cette 22e journée (#ActeXXII) en province, avec des appels, sur les réseaux sociaux et les murs de la ville, à reprendre la place du Capitole, où se trouve la mairie.
Lors du 21e samedi de manifestations, le 6 avril, la mobilisation a été la plus faible depuis le début du mouvement, avec 22.300 participants recensés en France par le ministère de l’Intérieur, dont 3.500 à Paris.
A Paris, où le préfet de police a de nouveau interdit tout rassemblement de personnes se revendiquant des Gilets jaunes sur l’avenue des Champs-Elysées et dans un périmètre incluant la présidence de la République et l’Assemblée nationale, deux manifestations et trois rassemblements ont été déclarés.
Des manifestants ont commencé à converger en fin de matinée vers les points de départ des cortèges déclarés, dans le XVIIe arrondissement et le quartier de la place de la Nation (XIIe).
Comme à Paris, les rassemblements de Gilets jaunes ont été interdits dans les points sensibles de grandes villes de province, comme le centre-ville de Lille (Nord) ou la place du Capitole à Toulouse (Haute-Garonne).