Le président algérien Abdelaziz Bouteflika a démissionné de ses fonctions le 2 avril, sous la pression de la rue, après avoir passé 20 ans à la tête du pays.
“J’ai pris cette décision afin de mettre fin aux querelles actuelles”, déclare-t-il dans une lettre, quelques heures après la remise en cause par l’armée algérienne de l’autorité de la présidence.
“J’ai pris les mesures appropriées, dans l’exercice de mes prérogatives constitutionnelles, pour les besoins de la continuité de l’Etat et du fonctionnement normal de ses institutions durant la période de transition”, ajoute-t-il.
Dans un communiqué diffusé par le Quai d’Orsay, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, évoque “une page importante de l’histoire de l’Algérie qui se tourne”.
“Nous sommes confiants dans la capacité de tous les Algériens à poursuivre cette transition démocratique dans un esprit de calme et de responsabilité”, poursuit-il.
Le président de la chambre haute du parlement, Abdelkader Bensalah, doit assurer désormais l’intérim de la présidence de l’Etat pendant une durée de 90 jours, jusqu’à la tenue d’élections.