Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a indiqué que la Belgique avait accepté d’accueillir l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, sujet d’une libération conditionnelle annoncée par la Cour pénale internationale, après son acquittement mi-janvier pour crimes contre l’humanité.
La Belgique a accepté la demande de la Cour pénale internationale d’accueillir sur son territoire l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, a indiqué samedi à l’agence Belga un porte-parole du ministère des Affaires étrangères. La Cour pénale internationale (CPI) a libéré sous conditions M. Gbagbo, acquitté il y a plus de deux semaines de crimes contre l’humanité commis en 2010 et 2011 lors de violences post-électorales en Côte d’Ivoire.
« La Belgique a reçu une demande de coopération de la Cour en raison des liens familiaux de Laurent Gbagbo dans notre pays », a expliqué Karl Lagatie, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. « La Belgique soutient les juridictions pénales internationales et nous avons donc répondu positivement à cette demande. »
Laurent Gbagbo devra se tenir à disposition de la Cour pendant la durée de l’appel, a encore précisé le ministère.
Sa seconde femme Nady Bamba (47) habite en Belgique.