Les forces de l’ordre ont procédé samedi, le 8 décembre, à des centaines d’interpellations à Paris dès le début de la quatrième journée de mobilisation des Gilets jaunes pour éviter la réédition des violences du 1er décembre de la part de manifestants, d’éléments d’ultra droite et d’ultra gauche.
Jean-Luc Mélenchon a raillé sur Twitter un “échec total de la campagne de démotivation et d’intimidation” que le gouvernement a, selon lui, mené cette semaine, avant le quatrième samedi de manifestations des Gilets jaunes.
La préfecture de police de Paris fait état de 514 interpellations dont 272 gardes à vue dans la capitale.
En début de matinée, 5.000 personnes étaient mobilisées en France, hors Paris, selon un décompte de source policière. Environ 1.500 personnes se sont en outre donné rendez-vous sur l’avenue des Champs-Elysées, selon la préfecture, de même que des groupes de dizaines, par endroit de centaines de personnes ailleurs dans la capitale.
A Paris, le nombre d’interpellations est monté à 492, un chiffre supérieur au samedi 1er décembre – 412 personnes avaient alors été interpellées durant toute la journée.
La police a commencé à faire usage de gaz lacrymogène pour disperser des manifestants massés dans la rue Arsène Houssaye, perpendiculaire aux Champs-Elysées.