Gillets Jaunes: l’état d’urgence exclu

L’exécutif a exclu d’instaurer à ce stade l’état d’urgence au lendemain des violences survenues en marge de manifestations de Gilets jaunes d’une ampleur inédite depuis les émeutes dans les banlieues en 2005.

Le chef de l’Etat a demandé à son ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, de réfléchir à “la nécessité éventuelle d’une adaptation du dispositif de maintien de l’ordre dans les jours à venir”, selon une source à la présidence.

La possibilité de rétablir l’état d’urgence – “pas un tabou” avait auparavant estimé Christophe Castaner – n’a toutefois pas été soulevée, fait-on également savoir à l’Elysée.

Je ne suis pas certaine que nous en soyons arrivés à ce stade”, a jugé la ministre de la Justice, Nicole Belloubet, devant des journalistes, estimant qu’il y avait “d’autres modes de solutions que le rétablissement de l’état d’urgence”.

Outre Emmanuel Macron, Christophe Castaner a également mis à contribution Edouard Philippe, chargé d’organiser des consultations à partir de lundi.

« Tout le monde est à juste titre choqué par les violences à Paris, mais nous ne devons pas oublier d’être affreusement choqués aussi par la violence que les Français s’infligent par désespoir, notamment au travers des suicides de masse chez les agriculteurs ou les policiers » a écrit dans son mico blog Marine Le Pen.