Des violences ont éclaté samedi, 1er décembre, à Paris sur les Champs-Elysées en marge d’une manifestation des Gilets Jaunes pour dénoncer l’érosion de leur pouvoir d’achat.
Plusieurs figures du mouvement né de la colère contre la hausse du prix du carburant ont appelé à manifester ce 1er décembre dans toute la France pour obtenir des concessions de l’exécutif après des annonces jugées insatisfaisantes.
A Paris, le ministère de l’Intérieur a fermé l’avenue des Champs-Elysées à la circulation et n’autorise l’accès aux piétons qu’après un contrôle d’identité et une fouille des sacs, dans le but d’éviter la répétition des violences de samedi dernier.
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Des incidents ont éclaté sur la place de l’Etoile, en amont des contrôles de sécurité. Certains manifestants ont tenté de forcer un point de filtrage, selon la préfecture de police, et ont jeté des projectiles sur les forces de l’ordre.
«Nous avons procédé à plus de 107 interpellations, ce qui est considérable et qui démontre à la fois la violence qui s’exprime, et la volonté de ne rien laisser passer», a déclaré Édouard Philippe qui s’est exprimé en milieu de journée de la Préfecture de Police de Paris.
Les policiers, qui ont bloqué la circulation sur la place de l’Etoile, ont fait usage de gaz lacrymogène, de grenades dispersantes et de canons à eau. Soixante personnes ont été interpellées, dix ont été blessées, dont trois parmi les policiers, a déclaré la préfecture.