Les dirigeants des 27 pays de l’Union européenne ont validé dimanche (25/11/2018) l’accord de retrait du Royaume-Uni et pressé les Britanniques, dont la classe politique se déchire sur le sujet, de le soutenir à leur tour.
La Première ministre, Theresa May, aura fort à faire pour obtenir l’aval de la Chambre des Communes (Westminster) sur ce texte, critiqué à la fois par les députés les plus favorables au Brexit et les plus pro-européens.
Un vote négatif ouvrirait la possibilité d’un départ désordonné du Royaume-Uni de l’Union le 29 mars, craint par l’ensemble des acteurs.
Le négociateur européen, Michel Barnier, a appelé tous les acteurs à prendre leurs responsabilités, une invitation visant le Parlement britannique où la probabilité d’un rejet est forte.
“Nous avons travaillé et négocié avec le Royaume-Uni, jamais contre le Royaume-Uni”, a-t-il dit. “Maintenant, il est temps que tout le monde prenne ses responsabilités. Tout le monde.”
“Ceux qui pensent qu’en rejetant l’accord, ils obtiendront un meilleur accord seront déçus”, a déclaré le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, à l’issue du sommet spécial sur le Brexit, à Bruxelles.