« N’oublions pas »: cent ans après la fin de la Première Guerre mondiale, quelque 70 dirigeants dont Vladimir Poutine, Donald Trump et Angela Merkel ont célébré dimanche à Paris le retour, en 1918, d’une paix aujourd’hui menacée selon Emmanuel Macron par les « démons » du passé et un retour des nationalismes.
Déroulée sous une pluie fine au pied de l’arc de Triomphe, l’émouvante cérémonie a été ouverte une « Sarabande » de Bach interprétée par le violoncelliste américain Yo-Yo Ma et conclue par le boléro de Ravel joué par l’orchestre des jeunes de l’Union européenne.
Devant un parterre de dirigeants réunis sous une tente, des lycéens ont lu, en différentes langues, des témoignages des combattants de la « Grande Guerre » qui a mobilisé 70 millions de soldats, fait 10 millions de morts et 20 millions de blessés parmi les combattants.
L’artiste béninoise Angélique Kidjo a chanté en souvenir des troupes coloniales, quelques jours après l’hommage rendu par Emmanuel Macron et le président malien Ibrahim Boubacar Keïta à Reims aux 200.000 soldats de la “force noire” alors engagée.