Les chefs d’Etat et de gouvernement européens devraient constater ce l’absence dans l’immédiat d’accord avec Londres sur les conditions du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne et presser Theresa May d’empêcher une sortie désordonnée.
Après l’échec des négociations dimanche, le négociateur européen en chef, Michel Barnier, a déclaré mardi que les deux parties allaient travailler “calmement et sérieusement, pour parvenir à un accord général dans les prochaines semaines”.
Selon le Financial Times et la Frankfurter Allgemeine Zeitung, Bruxelles pourrait proposer de prolonger la période de transition qui débutera, sous réserve que les deux parties s’entendent sur un accord de retrait, lorsque le Brexit sera effectif, le 29 mars prochain à 23h00 GMT, et doit s’achever fin décembre 2020.