L’Assemblée nationale a franchi cette fin de semaine plusieurs étapes symboliques dans la réforme des institutions en supprimant le mot ‘race‘ de la Constitution, où a en revanche été inscrite la notion de la préservation de l’environnement.
Les députés ont adopté en première lecture par 65 voix contre trois un amendement de la majorité visant à introduire dans la loi fondamentale des références au climat et à la biodiversité, conformément au souhait du ministre de la Transition écologique, Nicolas Hulot.
La République “agit pour la préservation de l’environnement et de la diversité biologique et contre les changements climatiques”, peut-on lire dans la nouvelle version de l’article Ier.
“Quand la réforme sera adoptée, la France sera l’un des premiers pays au monde à inscrire dans son droit fondamental deux enjeux prioritaires du 21e siècle”, s’est aussitôt félicité Nicolas Hulot sur Twitter.
Évoquant un “vote en demi-teinte”, La Fondation pour l’homme et la nature souhaite pour sa part une formulation renforcée lors du passage du texte au Sénat, préférant au mot “agir” des verbes d’obligation comme “garantir” ou “assurer”.