En l’absence de cadre légal sur la présence des animaux dans les maisons de retraite, c’est à chacune de décider si elle les accueille ou non, quels que soient les bienfaits pour les résidents, explique Le Temps suisse.
Justy promène ses pattes de velours à l’EMS Hébron de Saint-Imier (BE) depuis dix ans. La mascotte du lieu cohabite même avec quelques chiens, sortis de la niche familiale pour suivre leur maître dans son nouveau lieu de vie. Petites ou grandes, ces bêtes sont autorisées au bon vouloir de la seule direction. Car en Suisse, il n’existe pas de cadre légal sur la présence d’animaux en EMS, c’est à chaque institution d’édicter ses règles.
A la ville comme à la campagne, plusieurs institutions ouvrent volontiers leurs portes à Médor ou Mistigri. «Nous tenons à offrir aux résidents un lieu de vie proche de celui qu’ils ont connu avant leur entrée en EMS, expliqué Alexandre Pizzinato, le directeur des résidences Les Charmilles et Liotard à Genève. Dans cette transition souvent douloureuse, pourquoi leur arracher un être cher? Cette politique ne nous pose pas de contraintes financières et peut se révéler un atout, pour favoriser le lien entre résidents autant que le bien-être personnel. La cohabitation se passe bien.» Chats, chiens, oiseaux ou poissons, l’établissement est ouvert à tous. La condition? Le propriétaire doit être capable d’assumer pleinement leur promenade quotidienne et le budget croquettes.