Les réseaux et les technologies sont depuis longtemps à un tel niveau qu’ils influencent la configuration du poste de travail. Celui-ci se fait de plus en plus flexible. Les entreprises qui en ont conscience bénéficient d’un surcroît d’efficacité, de coûts moindres et d’une liberté accrue des collaborateurs.
Si en 2016 quelque 20% des entreprises suisses interrogées misaient encore sur des postes de travail fixes, elles ne seront plus que 10% l’année prochaine. Dans l’intervalle, l’avènement du «smart working» (travail intelligent) aura presque doublé, à 55%, dans les entreprises, selon MSM Research. Du coup, le nombre d’entreprises où le travail flexible et mobile n’était jusqu’ici qu’exceptionnel et parcellaire se réduira de 51 à 35%. Simultanément, les dépenses prévues pour de nouveaux concepts de poste de travail deviennent un facteur essentiel: dans ce laps de temps, elles représenteront en moyenne un quart des dépenses globales consenties pour les TIC (Technologies de l’information et de la communication) par les entreprises, pronostique l’étude de marché.