Alors que Madrid continue de menacer la Catalogne, qui envisage une déclaration unilatérale d’indépendance dans les prochains jours, des premiers gestes d’apaisement sont apparus, vendredi 6 octobre. Si le président catalan, Carles Puigdemont, maintient sa volonté de réunir le Parlement pour présenter les résultats officiels du référendum interdit organisé dimanche 1er octobre, des voix s’élèvent, y compris dans son gouvernement, pour appeler au dialogue avec Madrid.
Le gouvernement espagnol, s’il juge le dialogue nécessaire, a estimé vendredi qu »l serait bon de commencer à refermer la plaie en passant par le Parlement de Catalogne (…) par le biais d’élections régionales », réclamant ainsi la dissolution du Parlement catalan, où les indépendantistes sont majoritaires.